L’histoire de la fabuleuse mésaventure de M. Mouche, c’est avant tout pour lui. Une dédicace à mon vieil ami qui fête ses 11 ans le 8 mars. Pas bien extraordinaire, mais quitte à expliquer de ce roman, autant donner les petits détails.
A l’origine, je me suis toujours dis que j’écrirais quelque choses sur ce chien à la pose de gentledog, Il a une belle gueule avec son chaton, n’est-ce pas ? Des promesses que je m’étais faites, à moitié défoncé, à moitié ivre et me voilà parti pour associer une expérience à un chien qui n’a rien à voir avec l’intrigue. Ca donne quelque du n’importe quoi avec un zeste de poudre métaphorique.
En réalité, c’est plus profond que cela. Il fallait simplement mettre un peu de style dans ces lignes, en guise préambule pour accrocher le rare lecteur qui aura cliqué sur le lien dans l’annonce Facebook. Si toi, Cher / Chère Lecteur / Lectrice aura pris la peine de t’attarder sur ma chronique, tu as toutes mes sincères salutations (ceci est notre moment particulier, rien qu’à nous ! ne le gâchons pas 😉 ).
M. Mouche prend ses débuts dans mes premières nouvelles et prend très vite l’allure de mon alter égo, à l’instar de Marcel Moody, autre personnage de papier. Symbole d’une jeunesse fantasque, symbole d’une génération d’incompris, époque romancée, la prolifique épopée des artistes, -je pense notamment au club des 27- ces personnages trouvent leur utilité dans la recherche de l’identité et des limites. M. Mouche est une personnification, mais n’est jamais clairement identifié comme telle; on se demande alors si c’est vraiment un chien, un homme, un manque de talent de l’écrivain, ou si tout cela est voulu.
M. Mouche c’est donc tout ce qui est fantastique dans notre identité, c’est ce que nous nous permettons de faire, de ne pas faire, ce que nous travestissons parfois, ce que nous aimerions être, parfois. Sans pour autant approuver toutes les valeurs d’un personnage, c’est un cliché, tout comme Lélio, qui est avant tout un personnage de la Commedia Dell’Arte du XVIIème siècle, ainsi le travestissement de la réalité s’avère important. Ces petits détails anodins prennent alors tout un sens plus profond, c’est l’objet de mon travail à l’intérieur de ce roman. Tout comme la plupart de mes créations littéraires, je m’inspire profondément de la réalité, parce que les particules du réalisme m’inspirent, cela nous rapproche du personnage en question.
Il y aurait tant à dire, plus que je ne pourrais en expliquer. Lorsque j’ai démarré cette histoire, il y a cinq ans de cela maintenant, j’avais pour ambition de questionner cette identité, je voulais dépeindre une histoire d’amour impossible, de cette amitié qui n’existe plus, désormais, de personnes qui m’ont parlées, un jour ; je voulais parler de mon chien.
Ces premières petites notes vous permettent peut-être de vous donner une idée sur le roman. N’hésitez pas à partager cette chronique, à précommander mon livre, à en parler autour de vous ensuite.
J’espère que cette histoire parlera à l’un d’entre vous, dans cette immensité de tours et de lettres.
David C-